Religion et croyance au Laos

Environ 67 pour cent des populations du Laos sont bouddhistes; les autres religions, y compris l'animisme, représentaient environ 30.9%; 1.5% sont chrétiens et moins de 1% sont musulmans et bahaïs. Les catholiques représentent 0.6% de la population. Ainsi, le Laos est un pays qui tolère et respecte la diversité religieuse. Lisez la suite pour en savoir plus sur la religion et la croyance au Laos.

Religions au Laos

Avant l'introduction du bouddhisme Theravada au Laos, les Laotiens croyaient en de nombreux dieux et brahmanes. Le bouddhisme Theravada avait peu d'influence lors de son entrée au Laos. Au milieu du 14ème siècle, Fa Ngum a uni le Laos, a établi le royaume de Lan Xang et a épousé la princesse d'Angkor comme sa reine. Avec le mariage du roi avec la princesse d'Angkor, un grand nombre de moines d'Angkor sont venus au Laos pour répandre le bouddhisme Theravada et ont profondément influencé le roi Fa Ngum. Plus tard, le bouddhisme est devenu la religion officielle du Laos. En 1976, la seule organisation bouddhiste nationale, la Fédération bouddhiste lao, a été créée au Laos après la libération.

La plupart des Laotiens sont bouddhistes; d'autres sont catholiques, chrétiens et taoïstes. Son bouddhiste garde fondamentalement cinq préceptes, mais ne s'engage pas à être végétarien. Il n'y a pas beaucoup de chrétiens au Laos, principalement parmi les personnes âgées de Vientiane et les Hmong dans le nord. Ces chrétiens ont été développés par des missionnaires français au milieu du XXe siècle, et maintenant Vientiane a des églises chrétiennes et des églises sœurs. Il y a aussi peu de musulmans, presque tous à Vientiane, principalement des Indiens et des Pakistanais. La plus grande mosquée islamique du Laos se trouve à côté de la place de la fontaine de Vientiane.

Le bouddhisme a ses propres disciplines et règles, et la punition des contrevenants est l'expulsion. La doctrine du bouddhisme est basée sur ce dicton: «Le désir et la jalousie sont à l'origine du mal». Donc, pour éviter la souffrance, nous devons nous contrôler et abandonner notre désir. Nous devons pratiquer et insister sur les écritures bouddhistes. De cette manière, on peut atteindre l'autre côté du monde de l'illumination depuis le monde du mystère et entrer dans le royaume du nirvana.

Il y a plus de 2000 temples au Laos. Dans le passé, les temples bouddhistes n'étaient pas seulement le centre des activités religieuses, mais aussi le principal lieu de diffusion de la culture et de l'éducation. Surtout dans les zones rurales et reculées, la majorité des agriculteurs acquièrent des connaissances dans les temples. La plupart des temples au Laos sont principalement répartis à Vientiane et Luang Phrabang. Luang Phrabang était autrefois le royaume et le centre bouddhiste, ainsi que le site du roi du Laos. Les temples y sont anciens et exquis; l'un des plus célèbres est Wat Xieng Thong, qui a une histoire de 500 ans.

Croyances au Laos

Beaucoup de Laotiens croient que l'esprit des personnes qui meurent par accident, par violence ou en couches ne se réincarne pas, deviendra plutôt les phi phetu (esprits malveillants). Les croyants animistes ont également peur des esprits sauvages des forêts. D'autres esprits associés à des lieux spécifiques tels que la maison, la rivière ou un bosquet d'arbres ne sont ni intrinsèquement bienveillants ni mauvais. Cependant, des offres occasionnelles assurent leur faveur et leur assistance dans les affaires humaines. Dans le passé, c'était une tradition d'accomplir des rituels similaires avant le début de la saison agricole. Ces cérémonies ont commencé à la fin des années 1960, ont été interdites par le gouvernement comme la libération réussie de diverses régions. Cette observance avait apparemment disparu au milieu des années 80, du moins dans la zone étendue autour de Vientiane.

La plupart des groupes ethniques Lao Theung et Lao Sung sont des animistes, pour qui un culte des ancêtres est également important, bien que chaque groupe ait des observances et des croyances différentes. Les esprits du Kammu sont similaires au phi du Lao Loum; l'esprit de la maison est particulièrement important, et les esprits des lieux sauvages sont à exclure du village. Lamet a également des croyances similaires, et chaque village doit avoir un pratiquant spirituel (xemia), qui est chargé de faire tous les sacrifices aux esprits du village. Il supervise également la maison communale des humains et officie à la construction de toute nouvelle maison.

Lorsqu'un pratiquant d'esprit meurt, l'un de ses fils est élu par les hommes mariés du village pour être son successeur. S'il n'en a pas, l'un des fils de son frère doit être le successeur. Les esprits ancestraux sont très importants pour le Lamet car ils veillent au bien-être de toute la maison. Ils vivent dans la maison, et il est interdit d'entreprendre des activités sans les en informer. Les esprits ancestraux aiment les buffles; ainsi, des crânes de buffles ou des cornes de sacrifices sont accrochés à l'autel des ancêtres ou sous le pignon de la maison. Afin d'éviter d'offenser les ancêtres, de nombreux tabous concernant le comportement dans la maison sont observés des esprits.